Arnaud Beltrame

Arnaud Beltrame

Arnaud Beltrame, le lieutenant-colonel de gendarmerie qui s'était substitué à une otage retenue par l'assaillant jihadiste dans l'Aude, est décédé samedi. Un acte de bravoure qui résonne un peu plus fort à Trédion, dans le Morbihan, où habite depuis une quinzaine d'années sa mère.

Un "héros" qui "se bat jusqu'au bout" et mesurait certainement la portée fatale de son geste : Arnaud Beltrame, le lieutenant-colonel de gendarmerie est décédé après s'être substitué à une otage du tueur jihadiste de l'Aude. "Mort pour la patrie", tweetait ce samedi matin le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb. Son acte de bravoure force aujourd'hui l'admiration de la France entière. Un geste qui résonne un peu plus fort qu'ailleurs à Trédion, au Nord-Est de Vannes dans le Morbihan. La mère du gendarme est en effet originaire de la commune. Après être partie vivre en région parisienne, elle est revenue s'installer dans le Morbihan il y a une quinzaine d'années pour profiter de sa retraite. "Il me dirait, je fais mon travail maman, c'est tout", a-t-elle confié vendredi soir au micro de la radio RTL. "Ça ne m'étonne pas de lui (...) Il a toujours été comme ça, c'est quelqu'un qui, depuis qu'il est né, fait tout pour la patrie (...). Pour lui, c'est sa raison de vivre, défendre la patrie. C'est Arnaud ça, voilà, défendre les autres", a-t-elle ajouté. 
Selon nos informations, elle aurait ensuite pris la direction du sud de la France, pour aller rejoindre son fils. Par ailleurs, un cousin germain du gendarme, dont il était très proche, est installé à Bénodet, dans le Finistère. 
Élève à l'école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan 
Agé de 45 ans, Arnaud Beltrame, yeux clairs et élancé, était sorti major de l'Ecole militaire interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan en 1999, où ses supérieurs avaient décelé un militaire "qui se bat jusqu'au bout et n'abandonne jamais", selon l'Elysée.
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